Elles sont réalisées en plastique thermoformable à basse température. Le moulage se fait donc directement sur le patient, elles épousent parfaitement sa morphologie. Ainsi elles sont très confortables.
Le matériau est fin, de 1.6 mm à 3.2 mm, l’orthèse est de faible encombrement et légère.
Elles sont maintenues en place par un système de fermeture à velcros, elles sont donc amovibles et permettent un maintien de l’hygiène corporelle et le port en discontinu s’il est prescrit.

L’orthopédiste-orthésiste, connait les matériaux, les techniques de moulage, les pathologies, l’anatomie. Il connait aussi le positionnement optimal pour immobiliser les segments anatomiques concernés et garantir ainsi la meilleure récupération possible.
Quelques exemples
Orthèses statiques :
Orthèse de doigt

Orthèse dorso-palmaire de doigt
Orthèse de pouce

Orthèse courte de pouce
Orthèse de poignet

Orthèse courte de poignet en position de repos
Orthèse poignet main doigts

Orthèse de poignet main doigts, avec syndactylie du 4ème et 5ème, en position intrinsèque plus
Orthèse poignet main doigts pouce

Orthèse globale de repos
Orthèses dynamiques :
Ce sont des orthèses complexes, comportant un « moteur » (élastique, ressort, lame, bande élastique…) permettant certains mouvements de segments anatomiques choisis. Elles sont majoritairement prescrites par des spécialistes tels que des chirurgiens orthopédistes, des neurologues, des docteurs en médecine physique et de réadaptation… Par définition elles permettent de remplacer, récupérer ou suppléer une fonction manquante ou déficitaire.

Orthèse de Capener

Orthèse de Kleinert

Orthèse pro-extension avec lames de Levame

Orthèse pro-extension pour les 2ème et 3ème métacarpo-phalangiennes et interphalangiennes proximales
Pour quelles utilités ?
Quelques exemples
En traumatologie
Immobilisation des entorses, fractures, arrachements osseux, lésions tendineuses (comme le mallet-finger), les raideurs articulaires post-traumatiques, les lésions de la plaque palmaire.
En rhumatologie
Immobilisation antalgique des articulations et/ou réduction des déformations dans les pathologies inflammatoires, l’arthrose (dont la rhizarthrose, l’hallux valgus), la polyarthrite rhumatoïde, les tendinopathies (« tendinites », ténosynovites, enthésopathies…).
En post-opératoire
Immobilisation suite à une réduction de fracture ou de luxation, récupération d’amplitude articulaire, mobilisation passive suite à une réparation tendineuse.
En neurologie
Pour les paralysies du nerf radial, du nerf médian, du nerf ulnaire, les hémiplégies, les compressions nerveuses (comme le syndrome du canal carpien).